Dans la nébuleuse terroriste, une nouvelle tête vient de surgir et entend semer la terreur en Europe. L’agent de la CIA Ferris est en charge de la traquer, de la débusquer et de l’éliminer. Sous l’œil attentif de son chef, Ed Hoffman, qui le suit en permanence grâce aux images transmises par un satellite ainsi qu’au travers de son téléphone portable, qui ne le quitte jamais, il recueille des informations aussi maigres qu’inexploitables.
Car du côté des terroristes on a trouvé la parade absolue face aux moyens technologiques des U.S.A. : on n’utilise pas les moyens modernes de communication, on ne se transmet les instructions qu’oralement ou pas écrit.

Mensonge d’état regorge de scènes d’action et d’explosions mais aussi de scènes d’une violence à la précision chirurgicale. Sorte de voyage visuel dans une partie du monde en guerre, il souligne adroitement le cynisme des uns et des autres, mais aussi et surtout l’irresponsabilité des officines Nord Américaines qui ne pensent qu’à doubler leurs alliés régionaux au gré des intérêts du monde libre qui n’est en fait que l’expression de leurs intérêts les plus stricts.
Et s’il y a une leçon politique à retenir de ce film c’est bien que l’ingérence, dans les affaires intérieures d’un état, ne conduit qu’au désastre… A l’image de l’intervention en Irak entièrement justifié par un mensonge d’état.

L A