1943, non loin de Nice, dans une immense demeure bourgeoise, des officiers nazis et quelques pierreuses de luxe partouzent… mais les bombardements alliés mettent fin à l’orgie.
1988, six adolescents (trois garçons, trois filles) se perdent non loin de Nice… Ils découvrent, au détour d’un chemin, une immense demeure bourgeoise et décident d’y rester pour la nuit. Malheureusement, les fantômes du passé ressurgissent et voilà les jouvencelles et jouvenceaux claquemurés dans la maison où, en 1943, les ébats des officiers SS avaient été interrompus par le pilonnage des alliés.
Lucio Fulci livre ici un métrage au scénario flottant au-dessus d’un vide abyssal qui ne pouvait qu’engendrer des images ternes et fades, montées sur un rythme de téléfilm indigne de l’inspecteur Derrick. Visiblement conscient de la vacuité de son film, le réalisateur tente de l’habiller en déshabillant ses actrices et en exposant aux regards dubitatifs du spectateur un cadavre en voie de décomposition accélérée.
« Les fantômes de Sodome » aurait pu s’intituler « Le club des cinq au pays des horreurs » si nos mectons et tendrons, à la bouche en cul de poule, n’avaient été au nombre de six.
L A
