Le chat est mort… ou plutôt Constantin Benard Shah est mort, léguant à son épouse une immense fortune et quelques brevets nucléaires qui intéressent une foultitude de puissances.
Et dans la foulée de son inhumation, autour de sa veuve Amaranthe, se pressent un quarteron de barbouzes :
• Son faux cousin français Francis Lagneau (Lino Ventura).
• Son faux psychanalyste allemand Hans Müller (Charles Millot).
• Son faux frère de lait soviétique Boris Vassilieff (Francis Blanche).
• Son faux confesseur suisse Eusebio Cafarelli (Bernard Blier).
A ces personnages sans scrupules s’ajoutent :
• L’Américain O'Brien et ses millions de dollars (Jess Hahn).
• Une escouade de Chinois.

Sorti un an après les « Tontons flingueurs », ce métrage réunit la même équipe de comédiens que dirige avec un sens des gros plans et du rythme Georges Lautner. Servi par un scénario foutraque, mais pince-sans-rire, signé Albert Simonin, et des dialogues de Michel Audiard qui claquent tels les coups de feu aux sonorités de ressorts qui agrémentent ce spectacle non dépourvu de charme féminin, « Les Barbouzes » s’impose comme une référence dans le cinéma parodique.
Il y a fort à parier que certains de ces intermèdes peuplés de la grâce d’une angélique Mireille Darc dénudée ont transporté d’émoi plus d’un spectateur, et ceci indépendamment de son âge.
Certes aujourd’hui ces images ne feraient pas tressaillir un jouvenceau pré pubère, mais il reste cette beauté d’un noir et blanc mythique, d’un humour souvent imité, mais jamais égalé.

L A