Esthétique militaire, ordonnée et colorée ; acrobatique, bondissante et millimétrée. Dialogues en échos, sentences brèves et psychologie idoine ; monstres monstrueux et grouillants, machineries sophistiques et guerrières.

« Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme. » Allociné.

Pour ce blockbuster sino-américain pas de temps morts, pas de répit pour les yeux, pas de parenthèses romantiques, rien que du lourd, du brutal, du frontal et de l’humour dans l’adresse minutieuse d’un William Garine aux flèches magiques.
Pour le regardeur une Jing Tian à la beauté irradiante, du plaisir à ce spectacle numérique de pur divertissement, une bouffée d’air frais qui récure son cerveau encombré par trop de métrage au scénario travaillé.
Et Matt Damon dans un rôle qui lui sied : un étranger venu jusqu’à la muraille ; un étranger qui repart tel le pistolero d’un western-fantaisy…

L A