Enfin de payer sa scolarité, une séduisante étudiante, Kylie Atkins, accepte de travailler pour un site web de streaming. Tout se déroule à merveille, elle renoue même avec un ancien camarade de maternelle (1), jusqu’au jour où…

Après une introduction explicative quant aux pulsions meurtrières qui agitent le futur Loverboy, le métrage s’enlise dans un interminable incipit consacré à la visite de la « Girl House » qui se révèle être à la téléréalité ce que l’impérialisme est au capitalisme : le stade suprême. Jusqu’à la cinquantième minute le regardeur assiste à quelques effeuillages et déhanchements, style magazine papier glacé, placés sous la surveillance des objectifs curieux de la cinquantaine de webcams dont est truffée la house.
Puis, parce que les girls se sont moquées d’un aficionado du site de streaming classé X, un certain Loverboy, que chacun sait dérangé, le film bascule. Et durant la petite heure qui suit, le spectateur a droit au retour du slasher, avec sa boite à outils rouge, comme il se doit.
Après une cinquante de minutes aussi vaines que vides, suivent donc une soixantaine de minutes tout aussi vaines et vides. L’enchainement de topless pudique cède la place à une succession de massacres sans pour autant capter la curiosité du spectateur qui croit encore que le cinéma c’est aussi un scénario (2) et parfois du suspense.


1- Notons que celui-ci, la voyant à l’écran, la reconnait au premier coup d’œil !

2- Notons aussi que globalement ce métrage se conforme au schéma narratif classique, comme quoi celui-ci n’est pas gage de qualité.
• Incipit=visite de la House
• Élément déclencheur=les girls se moquent de Loverboy
• Déroulement= la succession de meurtres
• Climax et Élément de résolution=Kylie Atkins tue Loverboy
• Situation finale=Kylie Atkins retrouve son ami de maternelle

L A