Michael Taylor rend visite à sa famille à l’occasion de la remise d’un diplôme à sa mère, Lisa.
Et alors que sa sœur, qui est venue le chercher à l’aéroport, le conduit jusqu’à son domicile, où doit avoir lieu la fête, ses parents ont un accident.
Lisa meurt sur le coup.
Pour Michael ce deuil va raviver une multitude de souvenirs et le conduire à réexaminer ses relations avec son père, un fasciste domestique.

Avec ce film, Dennis Lee signe son premier long métrage et réunit un casting des plus talentueux :
Julia Roberts, Emily Watson, Willem Dafoe, Carrie-Ann Moss, Ryan Reynolds…
Malheureusement, il se perd dans les circonvolutions d’un scénario, dont le seul ressort repose sur la psychologie tourmentée de ses personnages, sans jamais l’aborder frontalement.
Jamais nous ne saurons pourquoi le père de Michael se comportait avec autant d’inhumanité, ni pourquoi sa femme se montrait aussi soumise. Autant dire que les fragments de flash-back qui rythme le film effleurent, sans jamais la déflorer, les personnalités des protagonistes.
Lisa avait un amant et envisageait de quitter son mari… Mais elle l’avait envisagé par le passé… nous ne saurons jamais pourquoi elle y avait renoncé.
Tout comme nous ne saurons jamais pourquoi elle avait accepté que son époux se comporte tel un bourreau avec Michael !
Michael a rompu avec sa femme… une simple étreinte autour d’un cercueil suffit à les rabibocher… Étonnant, non ?
Et le père ? Que pense-t-il ? A-t-il conscience d’avoir raté sa vie ?

« Fireflies in the Garden » aurait eu besoin d’une heure supplémentaire pour explorer toutes les pistes et les interrogations qu’il ouvrait ou alors de simplifier la complexité confuse qu’il trimbale… En d’autres termes, d’être beaucoup plus manichéen pour que les émotions ne se noient pas dans un ridicule aussi superficiel que caricatural.

L A