Son métier ? Tester le degré de sécurité des prisons. Dans ce but, il se fait emprisonner sous une fausse identité, puis il s’évade. Bien sûr, dans le cas où il ne pourrait pas s’extraire du piège dans lequel il s’est mis, il a prévu un plan B, un code d’évacuation…

Certes, les pisse-vinaigre diront que Sylvester Stallone est un peu vieux pour ce rôle de très dur à cuir prêt à souffrir le martyre afin de mettre à bas tous les obstacles ; certes, les pisse-froid ne manqueront pas de s’étonner qu’en dépit de son âge avancé qui le prédispose plus à jouer les pères tranquilles que les caïds du château d’If, Arnold Schwarzenegger enfile la tenue du bagnard ; certes, les fesse-mathieux ne pourront que saluer la posture impeccable de Jim Caviezel, dans le rôle du taulier omniprésent, raffiné et sadique, mais en pleure-misère qui se respectent, dans une moue chagrine, ils ne s’empêcheront pas de relever que cette histoire d’homme empiégé au fond d’une prison a fait l’objet de multiples métrages, plus ou moins originaux

Mais qu’importent les critiqueurs et leurs chicaneries ? Dans ce genre de film, il convient de ne considérer que le spectacle des bagarres viriles, des vagissements rauques, des explosions et des saignements. Nous sommes dans un film d’hommes, dans un film où la psychologie n’a pas lieu d’être. Alors que ceux qui n’aiment pas le duo Arnold Schwarzenegge - Sylvester Stallone passent leur chemin, car rien ne les réjouira dans ce film à la mise en scène mollassonne.

L A