Agnès, la fille du général Dumont, a écrit et fait publier sous ses seules initiales un livre intitulé « En effeuillant la marguerite ». Cette satire de sa ville de province y fait scandale et lorsque son père apprend qu'elle en est l'auteur, il décide de l'envoyer en pension. Arrivée à la gare, elle s'enfuit en sautant dans un train pour Paris où elle fait la connaissance d'un sémillant journaliste, Daniel. Croyant loger chez son frère, elle s'installe au Musée Balzac et pour rembourser une édition unique qu'elle a vendue, elle s'inscrit, sous le nom de Sofia, dans un concours de strip-tease. Elle parait masquée devant le public, ce qui lui permet de berner le crédule Daniel qui a déclaré sa flamme à Agnès et la déclare à Sofia. Le tout se dénoue à Vichy, dans la bonne humeur et avec l'approbation du général Dumont.

L’une des qualités du film relève du paradoxe : exploiter la plastique de Brigitte Bardot en la faisant évoluer parmi des femmes nues. Car à bien observer le métrage, si certaines scènes avaient probablement chatouillé plus d’une hypophyse, aucune n’est a mettre au crédit de l’actrice dont les apparitions sont d’une pudeur exemplaire.
Les autres qualités du film se révèlent beaucoup plus difficile à cerner, à tel point que d’aucuns ne les discernent et n’en retiennent que de multiples défauts au nombre desquels, mais de façon non exhaustive, la liste peut s’établir comme suit :
Une durée de 100 minutes là où 80 auraient suffi.
Un personnage de Daniel, limite harceleur, mais en ce temps jadis harceleur se disait coureur de jupons.
Un Hubert Dumont, le frère d'Agnès, horripilant.
Un scénario disetteux et une bluette poussive.

L A