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Carrie 2 : La HaineUn film deKatt SheaavecEmily Bergl |
2621 Lectures Depuis Le samedi 28 Decembre 2013 |
Carrie White vivait avec sa mère, une femme à la santé mentale déficiente ; Rachel Lang vit dans une famille d’accueil, sa mère ayant été internée voilà fort longtemps. Carrie White hurlait de terreur en découvrant le sang qui s’écoulait de son sexe ; Rachel Lang hurle de désespoir en se précipitant auprès du corps ensanglanté de son amie qui vient de se suicider en se jetant du haut d’un bâtiment de son école. Sur Carrie White ses tortionnaires avaient déversé un seau de sang de porc ; A Rachel Lang, ils décernent une fausse note d’aptitudes sexuelles et présentent des images volées de sa douce étreinte. Carrie White tuait tous les moqueurs réunis dans la salle de bal de son école avant de réduire celle-ci en cendre ; Rachel Lang tue tous les rieurs réunis autour de la piscine avant de réduire en cendre la villa où se déroule la teuf. Les mésaventures de Carrie White se déroulaient en 1976 ; celles de Rachel Lang se déroulent en 1999… Le scénario et les images de flash-back ont beau nous dire et redire que ce Carrie-là n’est pas un recommencement du premier, au prétexte que l’Histoire ne se répète jamais, nous ne pouvons nous empêcher de penser : si ce n’est en tragédie ou en farce… A moins que ce ne soit en tragique farce. Pour ce second « Carrie », le scénario s’est vu nettoyé des relents troubles, pervers et religieux de la sexualité, pour ne plus se parer que des attributs virils de la baise en collège. Une bande de demeurés, les joueurs de l'équipe de football du lycée, baise à tout va les filles de l’école afin de les noter et de pouvoir… brailler leurs exploits autour de bières chaudes. Pendant ce temps, les filles, les vraies filles, celles qui ne se suicident pas à la moindre avanie sentimentale, se maquillent en ricanant, intriguent en complotant… En d’autres termes, durant plus d’une heure, ce film se conforme aux règles en vigueur dans les films mettant en scène des lycéens en rut. Puis vient l’inévitable passage à l’âge adulte et ses images floues de corps enlacés. Enfin, au terme d’une heure vingt, Rachel devient Carrie, c'est-à-dire qu’explose la violence aussi sanglante qu’hilarante. Et vous voila sur le parking du cinéma, en train de rejoindre votre voiture, que vous avez baptisée du doux prénom de « Christine ».
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