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Carrie

Un film de

David Carson

avec

Angela Bettis
Patricia Clarkson
Rena Sofer


- 2002 -
2363
Lectures
Depuis
Le mercredi 12 Fevrier 2014




 


Après « Carrie au bal du diable » de Brian de Palma (1976) et « Carrie 2 : la haine » de Katt Shea (1999), c’est au tour de la télévision de s’intéresser à l’héroïne au pouvoir de télékinésie, créée par Stephen King . Repoussant la tentation d’imaginer une possible suite aux méfaits d’une bande de boutonneux buveurs de bière et baiseurs de chipies à la blondeur ondulante, la MGM Television se contente de produire une quasi fidèle adaptation du roman éponyme.

Le procédé narratif repose sur une succession de flashbacks narrant l’enchainement des événements qui se sont produits lors de la semaine précédant le bal de l'école secondaire Ewen, au cours duquel soixante-treize personnes ont trouvé la mort. (1)
Au poste de police de Chamberlain, dans le Maine, un inspecteur interroge la jeune Susan Snell, ainsi que d’autres protagonistes (2), afin de mieux cerner l'étrange personnalité de Carrie White que d'aucuns accusent d’être responsable de la tuerie.
Et c’est ainsi qu’il apprend les sévices psychologiques auxquels elle devait faire face, en particulier de la part des autres filles de sa classe. A l’aide de flashbacks internes aux analepses, le spectateur plonge dans l’univers étrange des ultras croyants et autres fanatiques religieux toujours prompts à citer la Bible, à fustiger le péché, fut-il le fruit de leur délire (3).
Parfaitement servit par Angela Bettis (4), époustouflante de vraisemblance, Carrie affronte sa mère (Patricia Clarkson (5), tout aussi convaincante) au sein du clair-obscur poisseux de leur foyer durant les deux heures de film sans que jamais ne retombe la tension nerveuse.

Certes, David Carson ne déploie pas l’inventivité filmique d’un Brian de Palma et se cantonne à un filmage classique, signature visuelle des téléfilms, mais évitant ainsi tout maniériste, il atteint l’objectif : clouer le spectateur à son fauteuil.
Certains ont reproché à ce film de télévision sa fin en forme happy end. Elle constitue pourtant le noyau subversif du film. En laissant la vie sauve à Carrie, en l’autorisant à fuir, le film rompt radicalement avec la doxa qui veut que le bien triomphe, à moins qu’il faille considérer que Carrie n’est pas l’incarnation du Mal, et qu’il convient de chercher celui-ci du côté de sa mère et de la religion, de ses condisciples et de la vanité.




1- Notons que la ville semble aussi avoir été mise à feu et à sang.

2- Parmi lesquels le trouve la prof de gym, étrange personnage toujours aussi inclassable.

3- Leur faute n’est pas toujours le fruit de leur délire. Elle est parfois bien réelle. Le « drame » de la mère de Carrie est entièrement contenu en Carrie, car comme chacun le sait, les enfants ne naissent pas dans les choux.

4- Actrice dont on peut apprécier le talent dans « May » de Lucky McKee (2002)

5- Elle a joué sous la direction de Brian De Palma, Lars von Trier, Woody Allen, Martin Scorsese… et a obtenu un Emmy Award pour le rôle de Tante Sarah dans la série « Six Feet Under » (2002 - 2006)



L A

  Carrie
 
 
 
 


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