Les extraterrestres ont envahi la Terre. Et l’humanité se divise entre les collaborateurs qui ont juré allégeance à l'envahisseur et les rebelles qui les combattent dans la clandestinité depuis dix ans.
A Chicago au sein du quartier de Near West Side, un réseau de résistants s'est constitué et un attentat est commis contre la plus haute autorité politique de la ville alors qu’il rencontrait les envahisseurs… Aussitôt les forces de l’ordre se mettent en chasse des résistants et au terme de cette traque, tous les membres du réseau sont neutralisés et leur mythique « numéro 1 » abattu.
L’envahisseur, épaulé par les forces de collaboration, aurait donc gagné… à moins que… à moins que la résistance n’ait recours au cheval de Troie…

Nombre de regardeurs de ce métrage avouent que Morphée est venu à bout de leur résistance et que les paupières lourdes ils ont plongé dans l’univers onirique du sommeil. Et comment aurait-il pu en être autrement pour ces adeptes du bit, de l’octet, et des aliens invincibles ?
Ici point d’explosions et de mitraillages spectaculaires, de créatures extraterrestres hideuses et sanguinaires. Aux antipodes de cette esthétique coutumière, « Captive State » déploie des images sombres et grises de ruelles miséreuses, de blocs d’immeubles en ruines, d’appartements de fortune, des images d’occupation invisible, de veule soumission.
Ici point de courage bluffant, point de super héros sauvant sa famille et le Monde. Radicalement opposé à ces figures crânes, « Captive State » propose une galerie d’anonymes hésitants et aux prises avec leur peur, tenaillés par l’espoir et le désespoir, victime des trahisons.
Au final, « Captive State » se repose entièrement sur un scénario particulièrement intelligent incarné par des acteurs au talent indiscutable.

L A