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BlitzUn film deElliott LesteravecJason Statham |
1190 Lectures Depuis Le lundi 6 Octobre 2014 |
Simplifiez ! Que voilà une saine occupation ! Simplifier pour mieux comprendre ; simplifiez pour calculer plus facilement ; simplifiez pour accéder à la célèbre substantifique moelle ; simplifiez pour percer les mystères les plus abscons… Dans ses inoubliables « Interventions aux causeries sur la littérature et l'art », le président Mao Zedong affirmait : « Nous ne sommes pas d'accord avec ceux qui donnent à la littérature et à l'art une importance tellement exagérée qu'elle devient une erreur ». La simplification relève du même danger : exagérer son importance débouche sur une erreur. « Blitz » le démontre de façon éclatante. A vouloir simplifier à l’extrême le roman « R&B Blitz » de Ken Bruen, Elliott Lester entraine son film dans les eaux traîtresses du fleuve de la banalité. Londres, les forces de police sont la cible d’un tueur en série. Pour cette chasse au tueur, au doux nom de Blitz (Aidan Gillen ), Brant (Jason Statham ), un inspecteur, style justicier solitaire, est contraint de faire équipe avec Nash (Paddy Considine ), un flic homosexuel (1). Rajoutez un SDF alcoolique, un journaliste peu regardant (1) et une flic droguée (1), puis retranchez toute trace d’humour et tout est dit ! Les amateurs de films d’« action », films que rythment le crépitement des mitrailleuses et autres missiles sol-air, vouent un culte de type quasi religieux à Jason Statham (2), le Frank Martin du « Transporteur » ou le Lee Christmas des « Expendables ». Mais adorer un acteur n’interdit pas de questionner son positionnement dans le dispositif cinématographique. Et « Expendables » fournit la réponse à cette interrogation : Au fil de sa filmographie, Jason Statham se rapproche toujours un peu plus de Chuck Norris et de Jean-Claude Van Damme que de Bruce Willis, de Arnold Schwarzenegger voire de Sylvester Stallone 1- Ce qui n’ajoute rien au scénario ! 2- D’aucuns parlent de stathamerie
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