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AutómataUn film deGabe IbáñezavecAntonio Banderas |
1114 Lectures Depuis Le mardi 28 Avril 2015 |
En 2021, une éruption solaire a occasionné un cataclysme nucléaire sur notre bonne Terre qui conséquemment s’est transformée en désert aride. Mais le Capital, toujours avide de survie, a mis au point des robots dont la première des tâches a été de construire un mur ceinturant la mégapole, dernier refuge de l’humanité… Ces robots, mis au point par la société ROC, sont dotés de deux protocoles propriétaires : • Nul robot ne peut nuire à quelque forme de vie que ce soit • Nul robot ne peut se modifier lui-même ou modifier un autre robot Nous sommes en 2044 et ROC contrôle le moindre geste des habitants de la cité, devenue un ghetto… Inutile de dire la suite, puisque chacun la devine : les robots se dérèglent et enfreignent les protocoles ! Mais que chacun se rassure, ils ne contreviendront qu’au second protocole. Après une ouverture à l’esthétique de « Blade Runner », le film bascule dans la blancheur d’un désert infini avant de se refermer sur des images qui évoquent « Il était une fois dans l’Ouest », cache-poussière compris. Entre ce début et cette fin, principalement sur fond sableux, le métrage déroule une flopée d’interrogations existentielles à laquelle se mêlent des fragments de complot aux relents abscons, à l’image de la plupart des éléments constitutifs du scénario qui demeureront dans leur gangue sibylline. Et chacun de se demander : Qui a modifié les robots ? Pourquoi veulent-ils passer au-delà du gouffre ? Pourquoi assemblent-ils une blatte bionique ? etc En fait, il ne se dégage qu’une certitude de ce dur moment pour l’humanité agonisante : Jacq Vaucan (Antonio Banderas ) aime « La mer Qu'on voit danser le long des golfes clairs À des reflets d'argent La mer Des reflets changeants Sous la pluie » tout un symbole lorsqu’on se traîne dans le désert. Faut-il aller voir Autómata, quand on n’est pas fan de gentils robots adeptes de la non-violence en quête de sens à leur existence ? A chacun d’apposer sa réponse au bas de cette angoissante interrogation…
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