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ZardozUn film deJohn BoormanavecSean Connery |
4973 Lectures Depuis Le vendredi 2 Fevrier 2013 |
Dans un futur, que l’on peut supposer post-apocalyptique, la population humaine est divisée en trois catégories : • les Éternels, des êtres immortels isolés du monde par un mur invisible • les Brutes chargé du maintien de l’ordre dans les zones ravagées • les Autres (c'est-à-dire vous ou moi) L'Éternel, Arthur Frayn, qui usurpe l’identité d’un Dieu, assure la liaison avec les Brutes et, à cette fin, se déplace dans un gigantesque masque de pierre. Zed, une brute plus dégourdie que ses co-légionnaires, se dissimule dans le masque de pierre, et après avoir vidé son arme sur Frayn, gagne l’intérieur d’un Vortex. Là, il devient un sujet d’étude pour les Éternels, mais aussi l’objet de discorde : certaines Eternelles soutiennent qu’il convient de le tuer, pendant que d’autres souhaitent poursuivre leur étude. Probablement préoccupé par son image qu’il jugeait trop marquée par son rôle de James Bond, Sean Connery accepte d’enfiler le slip rouge, style bande-à-l’aise, d’une Brute exterminatrice à la moustache envahissante. Bande-à-l’aise, son slip l’est scénaristiquement puisque dans ce monde privé d’Eros et Thanatos, le premier souci des Eternels est de découvrir les stimuli qui lui provoque des érections. Et au milieu du fatras décoratif et discursif, des ralentis et des fondus, des floutés et des kaléidoscopes, Zed guérira quelques apathiques profonds grâce à une goutte de sa sueur, les amenant jusqu’aux orgasmes orgiastiques d’une nuit de bacchanales ! Côté Eros, Zed redonne vie aux Eternels souffrant d’insuffisance érectile ou de sécheresse vaginale ; Côté Thanatos, il libère ces malheureux immortels de la vie d'ici bas et leur offre une mort qui les soustrait aux futilités… Autant dire que Zardoz (contraction de Wizard of Oz) n’est pas seulement un bric-à-brac visuel, il est aussi une pétaudière aux confabulations.
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