Maria est Irlandaise et poseuse de bombe de sa plus tendre enfance. La répression anglaise l’a contrainte à l’exil en Amérique Latine.
Marie est chanteuse dans un music-hall ambulant en Amérique Latine.
Leurs routes se croisent et elles forment le duo de stripteaseuses Maria et Maria
Et un jour elles croisent un dictateur local qui opprime le peuple et a emprisonné un révolutionnaire. Et ce jour-là elles croisent la révolution et elles deviennent Maria et Maria, celles qui soulèvent le peuple, font trembler le régime et le mettent à bas…

Le réalisateur signe là un film aussi sympathique que sexy, au rythmé aussi endiablé qu’à la tonalité légère. Les deux actrices sont magnifiquement belles et convaincantes dans leur rôle d’effeuilleuse puis de leader d’une révolution aux couleurs bolivariennes. Le regardeur, attendri par les scènes de ce peuple qui s’unit et s’arme, au son léger de la comédie, pense probablement à « Il était une fois la Révolution » (1) et se demande peut-être si celui-ci n’a pas inspiré ce denier. Quoi qu'il en soit, dans un cas comme dans l'autre, mais sur des registres différents, sont abordés avec acuité les problèmes auxquels les révolutions se sont heurtées : rôle des dirigeants ; jeu trouble de l’église ; opportunisme des neutres voire des vaincus…

« Viva Maria » est probablement l’un des meilleurs films de Brigitte Bardot.


1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Il_%C3%A9tait_une_fois_la_r%C3%A9volution

L A