Ce nouveau volet des aventures de nos amis les vampires marque le retour aux temps présents et celui de l’inégalable Selene. Il marque aussi la disparition, qui pourrait se révéler définitive, de Michael ainsi que l’apparition d’une gamine aux dents particulièrement acérées.

Mais venons-en à l’intrigue qui pourrait se résumer ainsi : les lycans sont moins bêtes que nous le pensions.
Après avoir découvert l’existence des vampires et des lycans, les humains entreprennent l’extermination de ces deux races d’immortels. Selene est capturée alors qu’elle s’apprêtait à fuir en compagnie de Michael. Et lorsqu’elle se réveille, au beau milieu d'un complexe scientifique, douze années se sont écoulées. N’écoutant que son instinct de survie, elle s’enfuit de ce centre, à grands coups de couteau et d’explosions qui neutralisent les quelques énergumènes malintentionnées lui barrant la route.
Peu de temps après, alors que des loups-garous veulent la croquer, elle rencontre une fillette qui se révèle être sa fille : un hybride des deux espèces.
Mais en quoi les lycans ont-ils été plus rusés qu’il n’y paraissait ?
Parce qu’ils ont profité de la politique humaine d’éradication pour, en prenant le contrôle du centre d’analyse, pourchasser et tuer les vampires.

Le retour de Selene marque le retour à une technologie moins archaïque que celle en vogue dans le troisième volet, il signifie donc le retour d’une esthétique dépouillée des oripeaux d’un moyen âge barbare aux relents baroques. Débarrassé de ce superflu pesant, le film peut se concentrer sur sa veine gore, peuplée des cabrioles époustouflantes d’une Selene plus déterminée que jamais à faire rendre gorge aux hommes-loups, fussent-ils de la taille de King Kong.
Et le plaisir des yeux est de nouveau au rendez-vous des attitudes amphibiennes de la plus BDSM des féministes combattantes : la diaphane à la chevelure de jais.

L A