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Un Nommé La RoccaUn film deJean BeckeravecJean-paul Belmondo |
695 Lectures Depuis Le jeudi 5 Septembre 2019 ![]() |
Roberto La Rocca s'est retiré des « affaires » et coule des jours tranquilles à la campagne. Mais lorsqu’il apprend que son ami Xavier Adé a été victime d’une machination qui l’a expédié en prison pour meurtre, il n’hésite pas un instant à reprendre du service. Arrivé à Marseille, il rend visite à Villanova, l'ex-associé de Xavier qu'il soupçonne d’être l’auteur de cette machination. La discussion s’envenime et La Rocca abat Villanova dont il s’approprie les affaires. Pour autant, il ne renonce pas à aider son ami et contacte Geneviève, sa sœur. Malheureusement, rien n’y fait : Xavier est condamné à dix ans de prison pur meurtre. Parallèlement, une bande de racketteurs écume les quartiers chauds de la ville et au cours d’un échange de coups de feu La Rocca est blessé… Jugé et condamné, il retrouve Xavier en prison… un jour, les autorités proposent aux prisonniers d'anticiper leur libération s'ils acceptent de participer au déminage de garrigues maritimes restées piégées depuis la Seconde Guerre mondiale. Xavier et Roberto acceptent l’offre. Et s’ils sont finalement libérés, ce sera avec un bras en moins pour Xavier… Xavier, Geneviève et Roberto décident alors d’acheter une grande propriété. Et, sans en informer La Rocca, Xavier profite de l'infirmité de Nevada, un riche truand, pour lui extorquer l'argent nécessaire, ce que ce dernier ne saurait admettre. Et il envoie ses hommes de main au domicile de Xavier. Au cours de l’échange de coups de feu entre les portes-flingue de Nevada et La Rocca, Geneviève est mortellement blessée. Roberto La Rocca rompt définitivement avec Xavier qu'il rend responsable du décès de Geneviève. Au sujet de ce métrage, Patrick Raynal écrit : « Le passage où l'on voit les condamnés obligés de nettoyer un champ de mines allemand, en échange d'une remise de peine ou d'une grâce plus ou moins illusoire, est un morceau d'anthologie aussi bien dans le livre que dans le film, d'ailleurs, qu'en tira Jean Becker en 1961. Les histoires de Giovanni sont si simples, on pourrait même dire si simplistes, que les rendre avec succès à l'image exige autant de pudeur et de retenue que l'écrivain a mis lui-même à les écrire. Bourrées de valeurs morales un peu désuètes et parfois grandiloquentes, elles ne tiennent souvent que par l'émotion et le véritable sens de la tragédie qu'elles véhiculent. Servi par un Belmondo sobre et élégant, encore transfiguré par son passage chez Jean-Luc Godard et un Pierre Vaneck qui n'a jamais été aussi convaincant, Un nommé La Rocca se tire parfaitement de cette gageure et tient tout à fait son rang dans la longue liste des bons films noirs français des années 1960. À noter que José Giovanni ne dut pas être tout à fait convaincu par le film de Becker puisqu'en 1972 il en tourna un remake. Est-ce la couleur, le parti-pris plus flamboyant de la mise en scène ou les grimaces plus accentuées de Belmondo, mais La Scoumoune (1) est à mon sens moins convaincant qu'Un nommé La Rocca. » -cité par wikipédia- 1- http://www.rayonpolar.com/Films/Films_afficher.php?genre=titre&nom=Belmondo&prenom=Jean-Paul&titre=la+scoumoune
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