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Toolbox murders 2 - coffin baby
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Toolbox Murders 2 - Coffin Baby

Un film de

Dean Jones

avec

Lance Henriksen
Brian Krause
Ethan Phillips


- 2012 -
4199
Lectures
Depuis
Le samedi 15 Fevrier 2014


 


La sœur de Samantha a été assassinée par un meurtrier particulièrement sanguinaire : appendice nasal tranché et énucléation. Et c’est très naturellement que la police, qui enquête, interroge la jeune femme. Et c’est très subitement qu’elle est kidnappée par un homme masqué à la dentition animalière, adepte du chalumeau de la scie égoïne, des tenailles et du marteau… Et c’est ainsi, que durant les 60 minutes qui suivent, le spectateur intrigué par l’alternance de scènes d’interrogatoire, de flashback en N&B et d’une éphéméride thématique, assiste, telle la malheureuse Samantha depuis sa geôle, aux bricolages chirurgicaux de l’homme à la boite a outils. Et c’est ainsi qu’au cours de l’ultime quart-heure, ce même regardeur, emporté par la veine onirique dont les flots envahissent, au fil des secondes, l’écran, se demande s’il n’a pas été dupé par l’évidence des apparences. Et se repose de nouveau la question de l’identité de l’homme à la boite à outils.

« Coffin Baby » (1) appartient à un sous-genre très particulier de cinéma qui compte un grand nombre d’aficionados : le cinéma gore. Cinéma particulier qui se différencie de son genre générique, le cinéma d'horreur, par sa propension à s'attarder sur des mutilations des corps et autres scènes de tortures ultraviolentes, toujours filmées en gros plan.
En dernière analyse et toute chose restant égale par ailleurs, le cinéma gore est au cinéma d’horreur ce que le hard est à l’érotisme.
L’un comme l’autre ne s’adresse qu’à la zone du cerveau où ne siège que l’émotion. Et les gros plans des uns et des autres, style gonzo (2), n’engendrent qu’un même son, certes depuis l’écran pour les uns, devant l’écran pour les autres : slash-slash. Et si les uns utilisent le gros plan pour montrer les moindres détails de la réalité de l’action, les autres les utilisent pour effacer la fiction.
Hard-porno ou gore-horrifique ces deux sous-genres font subir au corps les pires outrages afin que le spectateur les ressente dans son corps.



1- La critique spécialisée rappelle qu’à l’origine ce film s’intitulait « Toolbox Murders 2 » puisqu’il se présentait comme la suite de « Toolbox Murders » réalisé par Tobe Hooper en 2004, remake de « The Toolbox Murders » (1978) de Dennis Donnelly
pour celui de 2004 : « Un ancien hôtel de luxe transformé en appartements est en rénovation. Plusieurs locataires disparaissent, assassinés par un tueur employant divers outils. Nell Barrows, une nouvelle locataire, enquête sur les disparitions et découvre le passé occulte du bâtiment. » (Wikipédia)
Pour celui de 1978 : « Les habitants d'un bloc appartement sont sous le choc. Trois locataires de leur établissement ont été brutalement assassinés par un tueur utilisant divers outils. Une quatrième personne, une jeune fille de 15 ans vient d'être kidnappée et tout indique que c'est l'œuvre de l'assassin. Le frère de la jeune fille décide de mener sa propre enquête, voyant que les policiers ne font rien de bon. » (Wikipédia)

2- Le qualificatif de pornographie gonzo apparaît aux États-Unis dans le courant de l'année 1989 sous la plume du rédacteur en chef du magazine AVN, Paul Fishbein, par référence au journalisme gonzo (littéralement : « dans le feu de l'action »), afin de désigner la production du réalisateur et ancien acteur pornographique John Stagliano. La caractéristique première du genre est donc une généralisation de l'emploi de la caméra portée au cours de laquelle l'acteur tient la caméra en même temps qu'il interprète la scène. Le spectateur voit la séquence en plan extrêmement rapproché. (Wikipédia)



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