Le futur :
Le ressentir est interdit et les êtres humains n’ont que le droit de travailler sous l’œil inquisiteur de caméras de surveillance et la garde de policiers robots.
Crânes rasés, privés de nom, vêtus de blanc et sous l’emprise de tranquillisants, ils ne pensent rien, ne sentent rien…

1967, George Lucas (1) reprend un projet de ses camarades de promotion de l'University of Southern California, Matthew Robbins(2) et Walter Murch (3). Avec ce court métrage, George Lucas obtient un prix de fin d’année… Quelque temps plus tard, il rencontre Francis Ford Coppola (4) qui recherche des réalisateurs pour le studio American Zoetrope (5) et celui-ci lui propose de transformer son court en long.
Le métrage quasi sans dialogue et sans couleur plonge le regardeur dans un univers blanc déshumanisé. Il suit la lente révolte de l’ouvrier THX 1138 qui, encouragé par sa colocataire LUH 3417, arrête son traitement chimique obligatoire et découvre les douces sensations de l’amour physique.
Ce film d’auteur, limite expérimental, ne rencontre pas le public… Depuis il est devenu un film culte, annonciateur, aux dires des spécialistes de l’analyse, le germe qui a donné naissance à des métrages comme « 2001, l’Odyssée de l’espace » et quelques autres huis clos futuristes, aux relents Orwelliens. D'aucuns soutiennent qu’il contient tout le George Lucas du futur. Tout étang dans tout, rien n’est impossible. A chacun de juger.


1- https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Lucas

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthew_Robbins

3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Murch

4- http://www.rayonpolar.com/Films/cineaste_filmo.php?num=11
https://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Ford_Coppola

5- https://fr.wikipedia.org/wiki/American_Zoetrope

L A