Un groupe d'amis assiste au mariage de l’un des leurs. La cérémonie se déroule à merveille lorsque brusquement la terre se met à trembler, la moitié des convives meurt, des boules de feu s’abattent aux quatre coins de la ville…
Car en vérité je vous le dis : c’était écrit, cela ne pouvait qu’advenir.
« Nous, les vivants, nous qui serons encore là pour l'Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui seront endormis. Car lui-même le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu ; après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours. » Paul de Tarse - 1 Thessaloniciens 4:15-17.

Et le spectateur médusé assiste, durant la durée du métrage, au ravissement pendant que les protagonistes de ce cataclysme divin le subissent, regrettant amèrement leurs fautes, regrettant douloureusement que leur âme ne soit pas ravie.
Cet événement incontournable de l'eschatologie chrétienne, qui ne laisse aucun espoir aux vivants, déploie sa logique implacable, soutenu efficacement par des effets spéciaux fracassants et une bande sonore suintant l’angoisse. Malheureusement, si la Bible a fourni une multitude de matériaux intéressants à l’industrie cinématographique, le Nouveau Testament s’est souvent révélé plus difficile à manier.
Et ce film confirme ce jugement : l’industrie du rêve n’a rien à espérer des « fins dernières » si elles n’annoncent que le néant.

L A