Chaque jour, l’ex-policier Michael MacCauley, devenu vendeur en assurances, prend matin et soir le même train de banlieue.
Après une journée qui s’est conclue par son licenciement, il se fait voler son téléphone avant d'embarquer dans son train. A peine installé, il est abordé par une femme séduisante qui lui propose un deal. S’il l’accepte et en assume les conséquences, il recevra une certaine somme d'argent.
Il doit identifier un mystérieux voyageur et s’emparer du colis qu’il transporte.
Michael se laisse aller à cet étrange jeu, un jeu qui va virer au drame…

Après une ouverture qui met à nu, de façon probablement involontaire, la barbarie du libéralisme économique, le métrage s’installe dans un huis clos ferroviaire qui au fil des minutes se pare des attraits du blockbuster violent. Construit autour d’un prétexte inexistant et centré sur le personnage de Michael MacCauley ,le film atteint son acmé lors de la scène de déraillement du train où les wagons volent tels des boomerangs.
Les amateurs d’invraisemblance et de grimaces trouveront leur bonheur en compagnie de ce « Passenger ». Les amateurs de huis clos ferroviaire préféreront peut-être revoir « Une femme disparait » (1) à qui, dépouillé de ses effets de manche, ce film doit beaucoup.


1- http://www.rayonpolar.com/Films/cineaste_Hitchcock_affiche.php?num=1&numero=27

L A