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The November ManUn film deRoger DonaldsonavecPierce Brosnan |
1178 Lectures Depuis Le samedi 8 Novembre 2014 |
Peter Deveraux s’est retiré du jeu depuis quelque temps et coule des jours heureux loin du tumulte du monde. Mais voilà que son ancien chef de centre le contacte pour lui demander d’exfiltrer une agente infiltrée auprès d’Arkady Federov, du futur président de toutes les Russie. Peter Deveraux accepte… Malheureusement, l’affaire tourne mal, poursuivie par les portes-flingue d’Arkady Federov, la jeune femme est abattue sur ordre de la CIA par David Mason, un agent formé par Peter Deveraux. Avant de mourir, elle révèle le nom d’une jeune tchétchène qui représenterait un grand danger pour Arkady Federov Peter Deveraux décide de partir à la recherche de celle-ci… et d’affronter ses ex-collègues de l’agence… Pierce Brosnan, qui campa un 007 convainquant entre 1995 et 2002, se glisse de nouveau dans le rôle, non pas d’un explicite Bond, mais d’un ex-espion, c'est-à-dire d’un ex double zéro sept. Et cette évocation prégnante habille ce métrage d’une efficacité redoutable. Avec « The November Man », la psychologie des personnages n’a nul besoin de recourir à des esprits torturés par un Oedipe en souffrance. Les mitraillages succèdent aux poursuites sur un rythme haletant qu’organise un béhaviorisme pertinent, tant et si bien que les motivations, les doutes et les souffrances de chacun éclairent l’intrigue mieux que ne l’aurait fait une caméra introspective. A la nostalgie d’un 007 du siècle dernier, à l’épaisseur des personnages issue d’un parti pris comportementaliste, s’ajoute une intrigue géopolitique qui, si elle n’est pas véridique, n’en est pas moins hautement vraisemblable. Au final, ce métrage, signé Roger Donaldson, se révèle d’autant plus jubilatoire, tant du point de vue du montage que du scénario, qu’il se tient à bonne distance des effets numériques spectaculaires.
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