1902, Afrique du Sud, seconde guerre des Boers
Emily, l’épouse d’Orlando, duc d'Oxford, meurt sous les balles d’un sniper et sous les yeux de son jeune fils.
12 ans plus tard. La guerre menace en Europe.
Orlando, duc d'Oxford, tente de dissuader son fils, âgé de 18 ans, de s'engager dans l'armée britannique et obtint la promesse du secrétaire d'État à la Guerre Horatio Herbert Kitchener de refuser son incorporation.
Mais sous les traits d’un pacifiste radical, Orlando, duc d'Oxford, dirige un réseau d'espionnage mondial dont les membres ne sont autres que les domestiques des puissants

Et si l’histoire mondiale n’était le fruit que d’un vaste complot ? Et si les figures célèbres du siècle dernier n’étaient que les agents de ce complot ? Et si Lenine, Hitler, Raspoutine Mata Hari et consorts n’étaient que les blafards exécutants de ce complot ?
Tel est le cœur du scénario de ce métrage aux images parfaites, aux chorégraphies impeccables et aux tronches irréprochables.
Malheureusement cette relecture fantaisiste de l’Histoire ne suffit pas à métamorphoser ce produit en objet filmique remarquable et une impression de commencement qui n’advient pas perdure tout le long des plus de 120 minutes de cette préquelle.
Les deux précédents opus de cette franchise alliaient un étrange humour à une action débridée et cet étrange mélange accouchait d’images réjouissantes. Il n’en est plus rien ici. L’humour aussi absurde que surréaliste à disparu et de ce fait il ne subsiste plus qu’un blockbuster calibré.

L A