« Taken » avait été l'un des films français les plus rentables mondialement (221 695 858 $) (1). Dans ces conditions, il ne pouvait que connaitre une suite. Après Pierre Morel, c'est Olivier Megaton qui a pris les commandes de la réalisation, avec toujours dans l’ombre scénaristique Luc Besson et Robert Mark Kamen.

Bryan Mills, ex-agent de la CIA, part en vacances à Istanbul en compagnie de son ex-femme (2) et de sa fille.
Murad, le chef de clan des mafieux que Bryan a décimés dans l’opus précédent décide de venger leur mort et plus particulièrement celle de son fils.
Les hommes de Murad kidnappent Bryan et son ex-femme, mais ratent de peu sa fille.
Bryan Mills tuera tous ces malfaisants.

Nous pourrions aussi résumer ce scénario à ces mots : des méchants font du mal à la famille de Bryan. Bryan tue tous les méchants. En d’autres termes, toute chose restant égale par ailleurs, le scénario de « Taken 2 » est identique à celui de « Taken ». (3)
Mais cette indigence, voire l’inexistence d’une intrigue, n’amoindrit pas l’efficacité du film. Comme lors du premier volet, les images suintent une violence brute des plus palpables qui génère un véritable suspense.
Certes, ce « Taken » s’extrait de l’univers sordide de la prostitution et de la traite des femmes, pour s’immerger dans un monde plus cinématographique, où les méchants ne sont méchants que parce qu’ils sont méchants, mais ils n’en demeurent pas moins glaçants quant aux méthodes expéditives qu’ils utilisent.



1- Wikipedia

2- On se souvient que Bryan Mills vivait séparé de sa femme. Mais voilà que le compagnon de celle-ci vient de la quitter. Alors, pour lui remonter le moral, Bryan Mills l’invite à Istanbul.
Cette modification de situation familiale permet ainsi aux scénaristes de dramatiser le film. Après avoir sauvé sa fille de la mafia albanaise, Bryan Mills peut maintenant sauver sa femme de cette même mafia.

3- Jusqu’à certaines scènes qui en sont la copie conforme…

L A