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SwitchUn film deFrédéric SchœndœrfferavecVanasse Karine |
1176 Lectures Depuis Le lundi 14 Juillet 2014 |
Sophie Malaterre, une jeune graphiste, ne décroche pas l’emploi qu’elle espérait… Sur les conseils de la jeune femme qui la reçoit, elle décide de se consoler en proposant, aux abonnés du site switch.com, d’échanger sa petite maison contre un appartement parisien. Aussitôt, elle se voit offrir un 300 m2 sur le Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel… Son bonheur sera de courte durée. Le lendemain de son arrivée à Paris, alors qu’elle se douche, un groupe d'intervention de la police investit l’appartement. Dans la chambre, qui jouxte celle où elle a dormi, git le cadavre d’un homme sans tête. Pour Sophie Malaterre, que la police s'obstine à appeler Bénédicte Serteaux, le cauchemar ne fait que commencer. Entre « Le Faux Coupable » (1) et le « Fugitif », le duo Jean-Christophe Grangé - Frédéric Schoendoerffer offre au spectateur un polar aux accents américains que les professionnels de la glose se sont évertués à ensevelir sous un tombereau de critiques aussi acerbes qu’assassines (2). Certes, la machination que décrit le scénario relève de l’improbable et les motivations de la tueuse auraient mérité une exposition plus importante. Mais ses défauts sont très vite oubliés, comme emportés par la nervosité du montage, qui alterne les scènes de fuite-poursuite sans laisser au spectateur une seconde de répit (3). Parfaitement servi par un Eric Cantona imposant (4) et une Karine Vanasse rayonnante de crédibilité (5), « Switch » se hisse au niveau du meilleur du polar. 1- « Faux coupable » est probablement le film le plus invraisemblable d'Alfred Hitchcock tout en étant le plus véridique, puisqu'il reprendre point par point un fait divers. Le cinéaste prend d'ailleurs soin de nous avertir avant le générique que l'histoire qu'il va nous narrer est absolument réelle. 2- « "Switch" est un thriller à dormir assis, le nanar de l'été sans doute, qui réussit à tout rater. De A à Z. Tout s'enchaîne n'importe comment au gré du vent et du doigt mouillé » 3- Le moment où Damien Forgeat (Éric Cantona) poursuit Sophie Malaterre (Karine Vanasse) à travers des jardinets et des pavillons de banlieue, constitue un moment fort du film. 4- Il campe un personnage de flic des plus ordinaires, que ne taraude aucun traumatisme… en d’autres termes qui rompt avec le stéréotype du flic borderline. 5- La scène où elle contacte téléphoniquement sa mère constitue une illustration parfaite de son impuissance à renverser le cours des événements.
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