Le succès rencontré par « SOS Fantôme » et la série télévisée d'animation dérivée du métrage incite le studio à produire un second volet, qu’il espère probablement constituer le deuxième film d’une longue franchise. D’abord récalcitrant, l’ensemble des acteurs de « SOS Fantôme » accepte de figurer dans cette suite.

Cinq ans après avoir sauvé New York, Peter, Ray, Egon et Winston sont réduits à animer des goûters d'anniversaire et à présenter des shows télévisés, quant à Dana Barrett elle est maintenant mère...
Mais voilà que le sinistre Vigo Von Homburg Deutschendorf, connu sous les noms de Vigo la Tristesse de Moldavie, Vigo des Carpates, Vigo le Cruel ou encore Vigo le Profane, dont l’esprit hante son portrait que restaure Dana au Museum of Modern Art, prépare sa réincarnation, soutenu en cela par une substance visqueuse et maléfique qui se déverse dans les égouts et conflue vers le susdit musé

Portée par un scénario aussi abracadabrantesque que celui du film originel, cette suite aligne sur un rythme effréné les clowneries les plus improbables avec un doux penchant pour les bains de gélatine. Les spectateurs qui n’avaient pas gouté aux joies simples du premier volet n’éprouveront aucun plaisir au visionnage de ce second tome des aventures loufoques des chasseurs de fantômes, tant les gags, les répliques, les situations et la construction diffèrent peu. Par contre, ceux parmi les regardeurs qui s’étaient laissés gagner par l’hilarité cinq ans plus tôt, renoueront avec le même plaisir enfantin que leur avait procuré le premier volet. Certes, d’aucuns regretteront que le personnage de Dana soit réduit à celui d’une mère… Mais « SOS Fantôme 2 », même s’il regorge de matière gélifiée, n’est pas « Alien »…

L A