Dans l'appartement au-dessus de celui de Danielle et Jean Reynaud, s’installe Nicole, une femme aussi mystérieuse que ravissante.
Jean, industriel richissime, qui accumule les conquêtes ne tarde pas à séduire la belle Nicole. Et d’escapades nocturnes en week-end romantique il tombe amoureux de Nicole. Mais Nicole n’est pas vraiment libre, Klaus, un homme peu recommandable la tient sous sa coupe…
Et ce métrage tortueux où tout n’est que manipulations et faux semblant se referme sur un dénouement aussi immoral qu’ambigu qu’il serait dommageable de divulguer. Pour autant, ce film se révèle plus qu’imparfait : mal calibré, puisqu’il faut attendre 60 minutes pour qu’ait lieu le premier rebondissement, 60 minutes consacrées à des gros plans de visage et des zooms optiques qui en disent long sur la vacuité de la mise en scène. Et comme si ce défaut ne suffisait pas, il convient de lui rajouter un scénario abracadabrantesque qui repose entièrement sur un axiome : les autopsies n’existent pas !
Au final, seul les inconditionnels de Jean-Louis Trintignant gouteront de giallo qui malgré son titre exhale une ambiance gentillette même s’il agrémente son déroulé de quelques scènes de nus dont le temps a émoussé la charge érotique

L A