Au terme d’une sauterie, lorsque l’orgasme féminin atteint son faîte, il serait possible de lui faire gravir quelques échelons de plus, grâce au jeu du foulard.
Malheureusement, la malheureuse est morte asphyxiée ! Et son partenaire de débauche, un photographe célèbre, est jugé pour ce meurtre. Mais il est libéré sur parole et le voilà qu'il séduit son agent de probation… Comme quoi y’en a qui doute de rien !
Pigmenté de scènes où le torride le dispute au moite et aux gémissements, les acteurs hantent ce film d’une présence discutable. Le photographe ne manque pas de travailler son aspect antipathique tant il est suffisant, orgueilleux, manipulateur et pervers ; quant à l’agent de probation, de sexe féminin, elle se métamorphose, sous les yeux ébahis du spectateur : d’un froid glaçon tiré à quatre épingles en une braise incandescente à la libido en surchauffe. Le reste du casting ne doit son existence qu’à la volonté du réalisateur d’éviter impérativement le face to face.
Ainsi, ce métrage serait une daube calcinée ? Oui, trois fois oui et ceci malgré le twist final, en rupture radicale avec une certaine morale cinématographique, qui se révèle fort en café…
L A