|
![]()
|
||||
ScalpsUn film deBruno MatteiavecVassili Karis |
1081 Lectures Depuis Le mardi 10 Aout 2016 |
Le réalisateur italien Bruno Mattei, qui affiche à son actif plus de 50 films couvrant la palette entière du cinéma d’exploitation (Nazisploitation, Nonnesploitation, WIP, Cannibale…) et qui aurait décroché le titre de « pire réalisateur de tous les temps » si Ed Wood avait eu une once de plus de talent, commet ici un western italien, caressant peut-être le fol espoir de ressusciter un genre décédé depuis au moins une décennie. Les spécialistes du « maitre » semblent tous s’accorder pour dire que « Scalps » est son meilleur film, ce qui n’augure rien de bon pour les autres. Alors que la guerre de sécession est terminée depuis longtemps, une petite escouade de soldat sudiste, avec à leur tête Connor, résiste encore… Cet odieux personnage s’est mis en tête de s’offrir Yarin, la fille du chef du village apache dont les tentes se dressent non loin de sa place forte. Il expédie un groupe de cavaliers pour proposer un échange au chef : sa fille contre du whisky et quelques fusils. Le chef refuse le deal. Les soldats mettent à feu et à sang le village. Yarin est capturée et le groupe rebrousse chemin, fier du travail accompli. Mais la belle parvient à tromper la vigilance de ses geôliers. Elle trouve refuge dans la ferme de Matt, un ancien soldat dont la femme aurait été tuée par les Apaches… Il soigne la jeune indienne, l’aide, non sans mal, à fuir et à accomplir sa vengeance. Du sang et de la violence… quelques bondages et flagellations… une pincée de nudité et l’amour David Hamiltonien au coin du bois… une ou deux décapitations et moult scalps… sans parler du traitement spécial que Connor infilge à Matt… En fait rien de vraiment nouveau dans cet univers filmique du cinéma bis tendance gore, rien de nouveau si ce n’est Mapi Galán dont la fraiche beauté irradie l’écran et subjugue le spectateur au point qu’il juge le résultat comme le moins mauvais des films du maestro.
|
![]() |
|