Trois hommes se préparent à leur annuelle partie de chasse dans le désert. L’un d’eux, un certain Richard est arrivé dans la villa qu’ils louent à l’occasion deux jours en avance. il y retrouve une jeune blonde au corps sculptural…
Lorsque les deux autres futurs chasseurs arrivent, aucun ne reste insensible au charme de la belle… à tel point que l’un d’eux la viole…
Richard tente de la raisonner et lui propose quelque argent en échange de son silence… mais elle prend la fuite… les trois chasseurs la poursuivent… sa course la conduit au bord d’un ravin… Richard la pousse dans le vide… elle s’empale sur la branche acérée d’un arbre mort…
29 minutes : Et le métrage débute ! Après le « rape » place à la « revenge ». Car comme chacun le soupçonne Jennifer n’est pas morte… et la chasse peut commencer.
Si ce métrage se coule dans le bouillant fleuve du genre allant jusqu’à annoncer dès son titre son propos, il se démarque légèrement de l’aspect hard gore de certains autres films de ce même genre et préfère explorer le continent monochrome du rouge sang.
Signée par une femme, Coralie Fargeat, ce « Revenge » a plongé les amateurs et autres critiques de cette sous-catégorie du cinéma bis dans un océan de perplexité aussi inhospitalier que le désert qui lui sert de décor.
Cette Revenge serait-elle féministe ? Et chacun de revenir du visionnage fort dépourvu de réponse…

Et si, en deçà des règles du genre auxquelles ne déroge par ce film, le rape and revenge était intrinsèquement et radicalement féministe ?

L A