Pour ce troisième opus de la série, Alice ne se contente pas seulement de lancer une nouvelle ligne de collants dégarnis à l’entre-jambes, elle sillonne aussi le désert à cheval sur sa puissante cylindrée, style Mad Max à deux roues.

A quoi bon narrer le scénario ?
Que l’on sache seulement qu’un groupe de survivants au terrible virus zombiesant les humains parcourt le désert du Nevada en direction de l’Alaska, terre promise du renouveau du genre humain.
Que l’on sache aussi que nos valeureux rescapés ne doivent pas uniquement faire face à des hordes de morts-vivants en uniforme, mais aussi à des nuées de corbeaux hitchcockiens et à quelques portes-flingues du consortium.

Enfin, et pour finir avec cette ruée vers le Grand Nord, qui mélange allégrement la tenue du Jedi aux cache-poussières de « Il était une fois dans l’ouest », notons ces quelques éléments qui veulent dire beaucoup :
- Cet opus rompt avec la nuit que l’on croyait inhérente à ce cinéma de genre et opte pour le plein soleil éblouissant.
- Le gore se conjugue au participe grand guignol sur fond de capitalisme fou
- Le métier d’acteur ne requiert pas exclusivement des qualités d’interprète, il peut aussi rythmer avec la danse acrobatique.


Et au final, l’ensemble demeure d’une facture tripante, qui ravira les esprits fatigués par « La Défaite de la pensée »

L A