|
|
||||
PassengersUn film deMorten TyldumavecChris Pratt |
1937 Lectures Depuis Le dimanche 13 Fevrier 2017 |
Jim Preston s’est installé dans un des 5000 caissons d’hibernation du vaisseau spatial qui relie la Terre à Homestead II. Mais un bug de l’ordinateur central active le processus de réveil de sa capsule. Jim Preston est réveillé 90 ans trop tôt. Situation délicate et désespérante que se découvrir seul à bord d’un immense vaisseau qui sillonne l’espace intersidéral ! Et Jim Preston d’errer le long des coursives désertes, de s’installer dans la suite la plus luxueuse, de se souler jusqu'à plus soif, de s’offrir une excursion dans l’immensité du néant, de manger jusqu’à ne plus pouvoir manger, de se promener cul nu, de se laisser pousser une barbe de Robinson Crusoé et de s’accouder à zinc du bar pour discuter avec le barman androïde incessant laveur de verres. La solitude... La solitude... La solitude... Jim Preston est réveillé 90 ans trop tôt et un an plus tard la dépression, qui le guette, se conjugue à quelques pulsions suicidaires… 5000 voyageurs dorment d’un sommeil de 120 ans à bord de cette nef en route vers le lointain espace. Et Jim Preston de déambuler entre ces coques de verre et métal. Jim Preston décide de réveiller une passagère ! Mais le hasard sourit parfois aux téméraires, il ne réveille ni la plus moche, ni la plus caractérielle puisque son choix se porte sur Aurora Lane, plus connu sous le nom de Jennifer Lawrence ! Et pourtant... La solitude... La solitude! Oui, mais, la solitude en compagnie de Jennifer Lawrence présente quelques avantages, avantages dont celle-ci lui fait rapidement don… A ce stade du métrage, le spectateur encore éveillé se demande : comment va réagir Aurora Lane lorsqu’elle apprendra que son réveil n’est pas accidentel, qu’elle le doit à Jim Preston ? Car chacun le devine, un peu plus tôt un peu plus tard elle l’apprendra. Et sa réaction ne surprend personne, pas même le spectateur qui se serait assoupi une dizaine de minutes. La rage, le désespoir et la violence : autant de sentiments qui la submergent. Pendant ce temps, l’ordinateur central aligne les messages d’erreur fatale, messages que personne ne lit puisque tous les membres de l’équipage dorment telle la belle au bois dormant. Mais voilà que Gus Mancuso, le commandant de bord s’éveille à son tour. Et voila qu’au terme de 80 minutes le métrage change de registre. L’Avalon, réputé indestructible et infaillible, va-t-il connaitre le même sort que le Titanic ? Le gros météore qui l’a percuté alors qu’il traversait un champ de ces cailloux célestes, en ouverture de métrage, aura-t-il raison de lui ? Et le spectateur de s’éveiller, afin de suivre l’ultime demi-heure de métrage, celle que vend la bande-annonce, celle où se concentre l’action et la pire des invraisemblances. En résumé (1) : « Passengers » est un joli film qui aurait gagné à durer une demi-heure de moins, celle, par exemple, dont est absente Jennifer Lawrence 1- Pour ceux qui souhaiteraient lire un résumé complet : https://oblikon.net/analyses/passengers-explication-de-la-fin-et-incoherences-du-film/
|
|