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Outlander, Le Dernier VikingUn film deHoward MccainavecJim Caviezel |
866 Lectures Depuis Le vendredi 30 Mai 2014 |
Entre la première moitié du VIIe siècle et la fin du premier millénaire, aurait été composé un poème épique, hérité d’une tradition orale, intitulé « Beowulf » et qui conte les exploits du guerrier goth éponyme, vainqueur d’un terrible monstre mangeur d’hommes nommé Grendel et de sa malfaisante maman… Ce qui lui valut de succéder au monarque Hrothgar Le réalisateur de ce film, secondé par son scénariste, émet une hypothèse novatrice : le valeureux Beowulf était un être venu de l’espace et il trainait dans son sillage l’horrible Grendel. Après tout, pourquoi pas ? Au royaume de la fiction, rien d’impossible. Mais si la source de l’inspiration scénaristique semble monolithique aux spécialistes de la mythologie nordique, il n’en va pas de même en ce qui concerne la mise en image et la tonalité de celles-ci. Après un début style « planète des singes », avec dans le rôle des macaques les Vikings, le métrage emprunte un rebondissement à « Alien 3 », quelque peu mal maitrisé en terme de chronologie, puis zieute un instant en direction de « Mad Max 2 » avant de lorgner vers le « Predator » d’Arnold Schwarzenegger et ces effets caméléon. Au terme de ce navarin venu du froid, le métrage adopte une esthétique Alien, faite de boyaux obscurs, de garde mangé de monstre et de sang verdâtre. Au passage, la tonalité s’enfonce dans le gore et aux décapitations succèdent les bestioles qui dévorent les entrailles d’hommes encore tièdes. Au final, lorsque vient l’heure de quitter le fauteuil confortable de la salle obscure, le spectateur a l’estomac légèrement barbouillé par l’abus de maïs soufflé. Mais qu’importe, puisqu’on lui a servi ce pour quoi il venait : une page de philosophie, c'est-à-dire «Des idées de génie » ?
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