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OtageUn film deFlorent Emilio SiriavecBruce Willis |
7102 Lectures Depuis Le samedi 28 Mai 2005 |
Lors de la prise d’otage dans un pavillon de la banlieue de Los Angeles, Jeff Talley, négociateur de la police, commet une erreur d’évaluation : le preneur d’otages abat une jeune femme et son enfant avant de se suicider. Un an plus tard, nous retrouvons Jeff Talley, loin de Los Angeles, devenu chef du bureau de police d'une ville reculée. Si ce n'était sa femme et surtout sa fille qui ne supportent pas la vie dans ce bled perdu, Jeff coulerait des jours heureux loin du tumulte. Mais voilà que la situation se gâte : trois petits malfrats minables et maladroits prennent en otage la famille d'un expert-comptable « pétée de tunes ». Notre héros, qui a toujours en mémoire son échec de Los Angeles, cède très vite sa place aux spécialistes de la police pour se replonger dans la tranquillité. Pour Bruce Willis, qui a tant de fois sauvé le monde et qui pour cela n’a pas hésité à se faire exploser sur un astéroïde : tirer des pattes de trois petites frappes une famille d’américains aisés ne présenterait-il pas d’intérêt ? Bien sur que si ! Il fallait juste que le scénario l’y oblige. Et c’est ce qu’il va faire : le comptable se révèle être celui de la mafia ; la prise d’otage compromet une transaction capitale pour cette organisation ; de mystérieux personnages, dont on n’aperçoit que la bouche parlant au téléphone, souhaitent récupérer un DVD que détient le comptable. Les commanditaires de ce comptable de plus en plus louches kidnappent la femme et la fille de Talley pour le contraindre à travailler pour eux. Talley (Bruce Willis) n'a pas le droit à l'erreur… et il n’en commettra aucune : il sauvera la famille du comptable, sa famille et son ménage puis tuera les méchants kidnappeurs et les mystérieux commanditaires. Pour ceux qui aiment les films « d’action », les films où le visuel prend le pas sur le psychologique, Otage ne peut que leur plaire. D’autant plus que, comme à son habitude, Bruce Willis insuffle de la crédibilité et de la profondeur à son personnage, sans omettre de pigmenter le tout d’humour grinçant
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