Au siècle dernier, fidèles à leurs visées impérialistes, des extraterrestres envoient l’un des leurs sur terre afin de préparer l’invasion de la planète
Omicron, puisque c’est ainsi qu’il se nomme, « s'installe » du corps d’un ouvrier, prénommé Angelo, qui travaille dans une grosse entreprise d'automobiles. Au fil des jours, il prend possession de ce corps jusqu’au jour où la conscience de ce dernier ne vienne à bout de ce premier.

Sur le ton de la comédie, le réalisateur dresse un portrait peu flatteur du patronat et des conditions de vie et de travail qu’il impose aux salariés. D’aucuns retiendront probablement la leçon d’économie qu’il glisse au milieu du métrage et qui souligne caricaturalement l’absurdité tout comme la perversité du capitalisme.
Ceci étant, ce « Omicron » ne connait un regain d’intérêt que dans la mesure ou il résonne avec l’actualité, car pour le reste, c’est-à-dire le film, s’il n’est pas désagréable à visionner il n’arrache pas vraiment d’éclats de rire et souffre de longueurs.

L A