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Ocean S TwelveUn film deSteven SoderberghavecGeorge Clooney |
5013 Lectures Depuis Le mercredi 7 Decembre 2011 ![]() |
Les onze membres de l’équipe de Danny Ocean, après le braquage de trois casinos de Las Vegas, se sont séparés avec l’intention de mener une vie paisible. Malheureusement, un certain « Renard de la Nuit », jaloux de leur renom dans l’univers de la canaillerie, les dénonce à Terry Benedict. Celui-ci rend à chacun une visite inamicale pour leur expliquer qu’il leur accorde deux semaines pour lui rembourser l’argent qu’ils lui ont dérobé… remboursement majoré des intérêts sur trois ans. A Amsterdam, lorsqu’ils ouvrent le coffre qu’il projette de vider, ils découvrent qu’un inconnu l’a nettoyé bien avant eux. L’individu leur a laissé un enregistrement audio où il leur explique qu’il est le « Number One ». Non seulement le « Renard de la Nuit » les a livrés à Terry Benedict, mais il leur lance un défi : seront-ils capables de faire main basse sur le célèbre œuf de Fabergé avant lui ? Pendant ce temps, Isabel Lahiri, inspectrice européenne, les talonne au plus près. Mais il est vrai qu’elle est la fille de Gaspar LeMarc, le plus grand des voleurs, et la maitresse de Rusty. Le premier « Ocean » avait connu le succès. Dans ces conditions, quoi de plus normal que le réalisateur de « Sexe, mensonges et vidéo » (1989) ou d’« Erin Brockovich, seule contre tous » (2000) décide de poursuivre l’aventure en réunissant de nouveau la même équipe, équipe de braqueurs que vient seconder Tess Ocean (Julia Roberts) ? Sur un registre identique, il construit un film léger, fait de scènes amusantes comme, par exemple, celle où Julia Roberts interprète Julia Roberts et croise, dans un hôtel de Rome, Bruce Willis. Malheureusement, quelques moments viennent assombrir de leur ridicule, fruit du manque de travail des scénaristes, l’impression d’ensemble. Et le grotesque atteint son comble lorsque pour franchir le faisceau de rayons laser, qui protègent l’œuf de Fabergé, « Renard de la Nuit » (Vincent Cassel)se lance dans une danse aussi acrobatique que contorsionniste. Mais la principale faiblesse du film réside ailleurs. Ce genre cinématographique, montage d’une razzia ou d’une escroquerie, obéit à des règles, qui pour en être diffuses n’en sont pas moins strictes. Le spectateur assiste à l’agencement de pièces parfois disparates, mais qui une fois assemblées, prennent sens en constituant le plan de la carambouille. Et il n’est pas rare que ce qui semble être un imprévu ne soit en fait que l’une des diverses pièces du puzzle. Mais ici nous sommes loin, très loin, de ce schéma, à tel point que lorsque vient le moment du dénouement et que la vérité nous est révélée c’est toute l’intrigue qui s’effondre, rendant la quasi-totalité du film superfétatoire.
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