Au terme de deux ans de prison, Danny Ocean est libéré. Aussitôt, il se met en quête d’une nouvelle équipe de braqueurs afin de monter un nouveau coup : cambrioler simultanément les casinos Bellagio, Mirage et MGM Grand, propriété de Terry Benedict.
Pourquoi se lance-t-il dans cette aventure particulièrement risquée : il y a 150 millions de dollars à la clé ; Terry Benedict vit avec son ex-femme, la ravissante Tess.

Durant la première demi-heure, nous assistons, le sourire aux lèvres, à la constitution de l’équipe qui va seconder Danny Ocean dans son entreprise. Au total, ils seront dix, si l’on ne compte pas son ami de toujours Rusty Ryan. Parmi eux figurent Linus Caldwell, un pickpocket à l’agilité redoutable ; Roscoe Means, un expert en explosifs ; Ruben Tishkoff, un informaticien qui pige pour la police ; les frères Virgil et Turk Malloy, à l’identité changeante ; Frank Catton, un escroc de haut vol ; Saul Bloom un vieux routier de la carambouille ; Yen, contorsionniste et acrobate…
La demi-heure suivante est consacrée à la préparation du hold-up impossible, avec ses repérages et ses imprévus. Et c’est encore une fois le sourire aux lèvres que nous assistons à la mise en place d’éléments que nous ne comprenons pas. Car une des règles de ce film consiste à ne nous dévoiler la réalité qu’une fois celle-ci appartenant au passé.
Vient enfin le moment du vol… et les imprévus semblent s’accumuler, nous poussant à croire la mission impossible. Mais ce serait prendre pour argent comptant les scènes qui défilent sous nos yeux souvent admiratifs, car les scénaristes s’amusent, avec ce remake de « L'Inconnu de Las Vegas », de Lewis Milestone (1960), à nous propulser dans de fausses voies qui constituent le piment de ce film léger, mais des plus jouissif !

L A