Une voix off l’annonce au spectateur blotti dans son fauteuil

La « guerre de 60 minutes » a détruit la majeure partie de l’humanité à coups de bombes quantiques.
Stupeur et tremblements…
Ces technologies ont été bannies de la surface de la terre.
Soulagement et craintes…
Nous sommes à l’ère du « darwinisme municipal ». Les villes sont devenues mobiles. Perchées sur de gigantesques chenilles, elles se traquent les unes les autres
Surprise et sourires…

La voix off se tait.
Une jeune fille au visage dissimulé par une écharpe rouge scrute aux jumelles l’horizon. Elle aperçoit un étrange mobile qui s’avance. Elle extrait de son sac un poignard et le loge dans une de ses bottes puis elle court vers un agglomérat biscornu où l’on discerne des cheminées fumantes. Une humanité bigarrée grouille à l’intérieur de ce qui semble un hameau. Brusquement des sirènes donnent l’alerte. Chacun court se mettre à l'abri et les structures entrent en mouvement, les devantures se referment, les portes se replient, les cheminées crachent une fumée épaisse… et les maison se dispersent à grande vitesse… toutes sauf une, qui a du mal à mettre ses moteurs en marche.
Au loin, la grande cité londonienne s’avance… et la poursuite débute ! La petite ville sera-t-elle avalée par le mastodonte ?
Au terme de cinq minutes de poursuite zigzagante et incertaine la petite ville est absorbée…


Le ton est donné, foin de psychologie, c’est au rouleau que seront ébauché les personnalités des protagonistes, tous acquis à l’action, à l’action, à l’action uniquement !
Cette adaptation du premier tome de la saga de Philip Reeve (Mécaniques fatales), dystopique post apocalyptique à tendance rétro-futuriste, rebat les cartes du blockbuster baroque avec une imagination visuelle débordante et jouissive !

L A