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Meurtre Pour Un Homme SeulUn film deRichard C. SarafianavecSean Connery |
6715 Lectures Depuis Le dimanche 18 Fevrier 2013 |
L’action se déroule durant l’embargo sur le pétrole décrété en 1976 par l’OPEP. Khalil Abdul-Muhsen (Sean Connery), ministre saoudien, probablement mandaté par son gouvernement, propose à la tribune des Nations Unies de refonder l’OPEP en y intégrant Israël et de réserver une grande part des exportations pétrolières à destination des pays du tiers-monde, afin que ceux-ci échappent à la logique de la guerre froide. Sa prise de position ne peut que déchainer la foudre d’une multitude d’États qui ne manque pas de lui expédier des hordes de tueurs. Le scénario de ce film allié à l’idée naïve des hommes de bonne volonté, une multitude d’éléments qui le rende, pour partie, fuligineux. La première faille scénaristique réside dans le fait de ne jamais nommer les adversaires de Khalil Abdul-Muhsen, ni d’ailleurs ses soutiens. En fait, une étrange impression se dégage de ce film, les scénaristes ont voulu nous entrainer sur les chemins de la politique internationale, mais au moment d’empoigner le sujet, ils ont préféré faire escale aux Bahamas. Cette faiblesse est amplifiée par le tourbillon de meurtres, dont on ne comprend pas bien les mobiles, qu’emmaillent, de par le monde, les dix premières minutes de projection. Et là où aurait dû naitre le suspense, ne suinte qu’une fin annoncée parce qu’inévitable. Pour autant, les acteurs ne déméritent pas. Sean Connery est parfaitement crédible dans son rôle de Saoudien idéaliste et amoureux (1). Quant à Cornelia Sharpe, elle est hallucinante dans celui de la beauté fatale et tueuse sans états d’âme. Il suffit pour s’en convaincre de voir le meurtre qu’elle commet, avec une méticulosité glaçante, dans un petit hôtel de la Côte d'Azur, à l’aide d’un sac en plastique. 1- On imagine qu’il l’était en 1976, avant la vague d’islamisme radical.
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