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Mesures ExceptionnellesUn film deTom VaughanavecHarrison Ford |
5269 Lectures Depuis Le jeudi 6 Avril 2012 |
John et Aileen Crolew ont deux enfants qui souffrent tous deux d'une maladie génétique extrêmement rare, la maladie de Pompe. Quand tous les espoirs pour les guérir sont anéantis, John part à la recherche d'un chercheur qui pourrait avoir la réponse pour redonner la santé à ses deux enfants. Le film nous annonce dès les premières secondes : l’histoire est inspirée de faits réels. Tout est dit ! Fermez le ban, il n’y a rien à dire, passez votre chemin chroniqueurs sans cœur ! Et nous ne dirons rien quant à ces faits réels, mis à jour par la journaliste Geeta Arnand dans son livre « The Cure ». Par contre, nous émettrons quelques critiques quant au film. Notons tout d’abord que ce film, et c’est en son honneur, évite de sombrer dans le pathos larmoyant, intrinsèque au thème : la mort de deux enfants. Tout au contraire, il tente une escapade vers la comédie au travers des personnages des enfants, en particulier de la fillette, et de celui du chercheur, un impulsif très colérique, bourru mais secrètement sensible ; en résumé le capitaine Archibald Haddock de l’esculape. Mais cela ne suffit pas à transformer ce film en un moment passionnant qui monopolise l’attention et l’empathie du spectateur. Il est une règle au cinéma, que ne transgressent que le cinéma de genre ou les créateurs inconscients, à l’écran, on ne tue pas les enfants ; ajoutez à cette règle le fait que ce film est inspiré de faits réels et que par voie de conséquence la fin est écrite d’avance. Partant de là, le spectateur ne peut que se désintéresser des gesticulations des uns et des autres autour d’enzymes miraculeuses. Pire encore, le spectateur méfiant, que des gros plans sur des yeux débordants de malice triste n’abusent plus, ne peut que se poser la question : A quoi sert de projeter ce film dans une salle de cinéma, alors que la télévision nocturne ou diurne existe ?
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