« Au lieu de s’occuper d’une affaire de trafic d’or à Milan pour laquelle son journal lui réclame un reportage, Georges Masse semble passer des vacances tranquilles à Venise avec son photographe P’tit Louis, visitant la ville sous la conduite d’un noble décavé, le baron Arsène de Loubiac. En réalité, Georges attend des informations sur l’affaire de Milan : un de ses amis, Albert Moreau, en sait long sur les bas-fonds : un jour, alors que Georges vient de chercher en vain à lier connaissance avec une charmante brune qui s’est enfuie en canot automobile, Albert l’appelle au téléphone pour lui donner rendez-vous chez lui. Lorsque Georges s’y rend, il est trop tard : Albert a été abattu. Avant de mourir, celui-ci a juste le temps de parler d’un certain coffre... » Magazine TV.

Pour sa troisième et dernière apparition, Georges Masse, personnage de grand reporter créé par Michel Audiard, s’éloigne quelque peu du schéma de ses deux précédentes apparitions. Certes, il est toujours aussi désinvolte et play-boy au charme irrésistible, mais, s’il court toujours la pépé, il ne s’égare plus lorsqu’il est dans les bras de l’une d’entre elles. Ainsi le film ne se referme pas sur l’habituelle gifle que lui décroche sa conquête puisqu’il reste sagement tout contre l'adorable commissaire de police Thérésa Larsen. Pour autant, l’intrigue toujours aussi sibylline qu’invraisemblable, si elle se pare des couleurs de l’international, n’en demeure pas moins d’un intérêt discutable et ceci d’autant plus que Georges Masse la traverse avec aux lèvres son exaspérant sourire de communiant.

L A