|
![]()
|
||||
Massacre à La TronçonneuseUn film deTobe HooperavecMarilyn Burns |
965 Lectures Depuis Le dimanche 23 Fevrier 2014 |
Sally, Franklin, Jerry, Kirk et Pam… Passons sur les péripéties qui conduisent nos cinq post-adolescents jusqu’à la maison où grandirent Sally et Franklin, car que dire de la ridicule scène de l’auto-stoppeur adepte de la scarification ? Et venons en cœur du film : au massacre. Kirk et Pam, sur le chemin de la rivière où ils projettent de se baigner, aperçoivent une ferme. Kirk pénètre dans la demeure. D’un coup de masse, un individu, surgi de nulle part, lui fracasse le crâne Pam, partie à la recherche de son ami, s’aventure à son tour dans la maison. L’individu au visage masqué l’empale à un croc de boucher, pendant qu’il dépèce, à la tronçonneuse, le corps de Kirk… Pam finira sa vie dans un congélateur • Deux de chute… Jerry, parti à la recherche de Kirk et Pam, écope à son tour de plusieurs coups de marteau sur la caboche… • Et de trois… reste deux et la nuit commence à tomber. Sally, et son frère handicapé, Franklin, se risquent à leur tour aux alentours de la bâtisse. Tel ce cavalier masqué qui surgit de la nuit, l’homme au masque difforme (1) découpe en deux le malheureux Franklin qui ne peut fuir son fauteuil roulant • Et de quatre… reste une dont les chances d’échapper au massacre seraient égales à zéro s’il ne restait trente minutes de film. Sally (Marilyn Burns) (2) parvient à fuir et à se réfugier chez un tenancier de station-service… Vous l’aurez compris, l’homme est un des membres de la confrérie des adeptes du massacre des voyageurs post-adolescents. Et de plusieurs coups de balai, il immobilise Sally puis la jette dans un sac à patates… • Et nous voilà partis pour une trentaine de minutes de violence sonore : hurlement ininterrompu de Sally sur fond de ricanements déments ou de moteur de tronçonneuse. JLG disait, sous forme de provocation que pour bien voir un film il fallait fermer les yeux. « Massacre à la tronçonneuse » fournit la preuve indiscutable de ce paradoxe. En d’autres termes que serait ce film sans cette bande sonore débordant de bruits métalliques et stridents, du cri continuel de Sally et du fracas obsédant de la tronçonneuse ? Probablement un film au scénario inexistant qu’illustre un montage linéaire. Sorti en 1974, et aussitôt interdit dans la plupart des pays (3), ce film aujourd’hui mythique constitue l’acte de naissance d’un nouveau cinéma horrifique où les meurtres deviennent graphiques et sont filmés façon gonzo (4). Mais il ouvre aussi la voie à un certain cinéma : celui qui se dispense de scénario et confond surprise et suspense (5). 1- Leatherface (Face de cuir). 2- Elle est l'une des plus célèbres et l'une des premières Screaming Queen. En effet, dans Massacre à la tronçonneuse, elle crie pendant une demi-heure lors de sa poursuite avec Leatherface. (Wikipédia). Elle apparait dans « Massacre à la tronçonneuse : La Nouvelle Génération » (1994) et dans « Massacre à la Tronçonneuse 3D » (2012 ) 3- Cinq ans en France ; vingt-cinq ans au Royaume-Uni ; vingt-deux ans en Finlande 4- « dans le feu de l'action » 5- Ce film, qui valut à Tobe Hooper la gloire, a donné lieu à une saga faite de suites, d’un remake et d’un reboot : • Massacre à la tronçonneuse 2 de Tobe Hooper (1986) (suite) • Massacre à la tronçonneuse 3 de Jeff Burr (1990) (suite) • Massacre à la tronçonneuse 4 de Kim Henkel (1994) (suite) • Massacre à la Tronçonneuse 3D de John Luessenhop (2013) (suite) • Massacre à la tronçonneuse de Marcus Nispel (2003) (Remake) • Massacre à la tronçonneuse : le commencement de Jonathan Liebesman (2006) (Reboot)
|
![]() |
|
![]() |
|
|