La belle Clare Cavendish, jeune héritière blonde, pousse la porte du bureau du détective privé Philip Marlowe. Elle souhaite qu’il retrouve son ancien amant, Nico Peterson.
Quelque peu désœuvré, Philip accepte l’affaire qu’il suppose relativement simple. Mais elle se révèle bien plus filandreuse et dangereuse que ce qu’il imaginait.

Tous les amateurs du genre connaissent Philip Marlowe, personnage créé par Raymond Chandler en 1939 avec le roman « The Big Sleep » et publié en français sous le titre Le Grand Sommeil (traduit par Boris Vian) à la Série Noire (no 13) en 1948. Tous le connaissent et beaucoup l’ont déjà croisé sur grand écran sous les traits de James Caan, Robert Mitchum, Elliott Gould, James Garner, George Montgomery, Robert Montgomery Dick Powell et Humphrey Bogart. Et voilà Liam Neeson qui enfile le costume de ce personnage ancré dans les années 40.
Force est de constater que le réalisateur a su envelopper son métrage de l’atmosphère sombre et envoûtante inhérente au personnage - musique jazzy, lumières tamisées, nuages de fumée, enseigne en néon de cabaret- A-t il pour autant réussit son pari de ressusciter ce personnage mythique ? Les professionnels de la critique se sont montrés partagés, voire réservés.
Mais quoi qu’en pensent les pisse-vinaigre, comme il se doit, à l’écran se bousculent intrigues, mensonges, saloperies, règlements de compte et mitraillages, et le tout pour le plus grand plaisir du regardeur.

L A