Un intérieur épuré, des lignes cristallines, un homme, une femme, qui se parlent, se regardent, font l’amour sous un éclairage sophistiqué, et une enveloppe sur le perron de la demeure aux formes de Rubik's Cube. Une vidéo, des images neigeuses…
Une autre vidéo, des images de l’intimité de la maison…
Et le cadavre de la femme au milieu d’une immense flaque de sang…
Flash…
Et l’homme est accusé du meurtre de sa femme.
La prison, une descente aux enfers…
Et des lignes pures et un mal de crâne perpétuel…
Et au matin l’homme a disparu…
Un inconnu dort dans sa cellule…
Et l’homme est devenu un autre et croise sa femme qui n’est plus tout à fait la même ni tout à fait une autre une autre, qui est la femme fatale telle celle qui hante les polars…
Et la violence explose et un homme à la caméra suit chacun des mouvements des uns et des autres…
Et les meurtres succèdent aux meurtres…
Flash…
Et à l’écran défile à vive allure un ruban de bitume noir dont on ne distingue que la ligne jaune qu’éclairent les phares de la voiture que nous avons empruntée.
Où va-t-elle ? D’où vient-elle ?
Et le film s’ensauve à vive allure…
Où va-t-il ? D’où vient-il ?
Expérimental, sophistiqué et abscons… Sujet à discussion... à interprétations… Au bonheur des rhéteurs

L A