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Les Sept MercenairesUn film deAntoine FuquaavecDenzel Washington |
635 Lectures Depuis Le mardi 1 Fevrier 2017 ![]() |
Un certain Bart Bogue et ses hommes débarquent dans un village de l'Ouest américain. Pour inciter les habitants à se plier a ses exigences, ils tuent quelques villageois. Puis il repart à Sacramento… Emma Cullen, dont le mari est l’une des victimes de Bart Bogue, recrute le chasseur de primes Sam Chisolm dans l’espoir qu’il sera à même de stopper Bogue. Sam enrôle de vieilles connaissances… Arrivés au village, les 7 mercenaires abattent les hommes de Bogue restés sur place Durant une paire de semaines, les 7 mercenaires entrainent les habitants au maniement des armes et s’emploient à piéger la ville et ses alentours. Lorsque Bogue attaque la ville avec plus de 80 hommes, il est confronté à une résistance farouche… Remake du film du même nom sorti en 1960 et réalisé par John Sturges, lui-même inspiré du film Les Sept Samouraïs (1954) d'Akira Kurosawa, ce western adopte quelques-uns des traits caractéristiques des productions de Sergio Léon. Mais sa singularité ne réside pas là, il la niche dans au moins deux éléments qui relèvent chacun d’un registre différent. Les 7 mercenaires se battent pour le droit du peuple contre la sauvagerie du capital d’une part et d’autre part ils symbolisent le melting pot de la société nord-américaine : un noir (Denzel Washington), un asiatique (Byung-Hun Lee), un latino (Manuel Garcia-Rulfo), un indien (Martin Sensmeier), trois blancs, Chris Pratt, Ethan Hawke et Vincent D'Onofrio. La seconde originalité du métrage est visuelle et sonore. La première fusillade, sur laquelle s’ouvre quasi le film, dure de 3 à 4 minutes. La deuxième, qui se déroule dans un saloon et sert à présenter le héros positif, court sur la même durée. Puis après quelques escarmouches de-ci de-là ce sont 5 minutes de révolvérisassions qui occupent la fin de la première heure. Au total ce sont 11 à 12 minutes d’échanges de coups de feu qui agrémentent la première partie du métrage. Mais le sommet reste à venir : la dernière demi-heure ne sera que fusillades et révolvérisassions parfaitement chorégraphiées, jusqu’à ce que la figure féministe n’abatte de vil Bogue. Un délice pour les yeux, une gourmandise pour les oreilles…
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