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Les Rivières Pourpres 2 : Les Anges De L'apocalypseUn film deOlivier DahanavecJean Reno |
805 Lectures Depuis Le dimanche 8 Novembre 2015 |
Un crucifix qui saigne, un homme emmuré dans un monastère, un Christ renversé par une voiture de police, un douanier épinglé au mur à la cloueuse, des cadavres énucléés, d’autres dispersés façon puzzle… Des moines sans visage chaussés de godillot qui courent et sautent façons Yamakasi… Emportés par la tornade scénaristique où l’hétéroclite gothique s’enferre dans un religieux de réclame les yeux du spectateur se noient dans la saturation de rouge, vert, jaune, d’éclat de lumière blanche diffusé depuis des fenêtres aveugles, de halo d’ampoules blafardes. Passée la borne il n’y a plus de limites, et l’on évolue dans des friches industrielles, au sein d’un monastère perdu dans la brume, au cœur de la ligne Maginot, transformée en annexe d’un temple à la Indiana Jones. Et le fatras se métamorphose en salmigondis où rien ne manque, ni les douze apôtres ni le nostalgique du 3e Reich. « Les rivières pourpres I » était l’adaptation d’un roman de Jean-Christophe Grangé, ces rivières-là sont le fruit d’un scénario original de Luc Besson, également producteur du film. Et le regardeur abasourdi constate que, dépouillée de ses effets de manches, l’intrigue est directement embranchée au néant. Dans ses conditions, pour quelles raisons perdrait-on 90 minutes de son temps à visionner ce métrage ? • Pour la fugace apparition d’un Johnny Hallyday méconnaissable. • Pour un Jean Reno plus Reno que Jean. • Pour un Benoît Magimel en sprinteur entêté. • Pour une Camille Natta aussi inutile que spécialiste du fait religieux. • Pour un Christopher Lee sans canines. Pour avaler 5 ou 6 verres de whisky et rajouter de la confusion à la confusion
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