Un banal accident de voiture et la vie d’Henri Serin, un représentant en parapluies, emprunte pour un temps le chemin escarpé du bonheur.
Alors qu’il cherche un hôtel, Émile, peintre local fort en gueule, lui propose de l’héberger. Mais Émile a oublié de lui révéler qu’il a aussi offert l’hospitalité à Angéla, une jeune canadienne peu farouche et aux fesses toujours à l’air. Séduit plus que de raison par ce joli postérieur, Henri décide de tout planquer, de se consacrer à la peinture, qu’il pratiquait précédemment le dimanche, et de couler des jours heureux avec Angéla.
Malheureusement, le bonheur ne dure qu’un temps, et un jour Angéla disparait… et il ne reste à Henri que l’alcool pour étancher son chagrin.
Ivre du soir au matin et du matin au soir, Henri n’est plus que l’ombre crasseuse de lui-même. Et c’est à ce moment-là, alors qu’il touche le fond, qu’il rencontre Marie, la très jeune femme de chambre de l’hôtel où il réside. Envouté par son cul, il change une nouvelle fois de vie et se dédie à la vente de beignets sur la plage bretonne où Marie tient un stand…

Et le spectateur de s’émerveiller d’un Jean-Pierre Marielle vantant sur un ton docte la beauté d’une paire de fesses ou s’écriant « je bande » alors que Marie vient de lui dévoiler son jeune fessier. Et ce susdit spectateur de sourire en découvrant Dominique Lavanant en prostituée bretonne vêtue du costume traditionnel, Romain Bouteille en curé éthylique, Andréa Ferréol en marchande de parapluies aux mœurs légères.
Quand libertaire rythmait avec érotisme, le cinéma offrait regardeur des métrages tels que « Les Galettes de Pont-Aven », « Charlie et ses deux nénettes » (1) ou « Les Valseuses ». Films des années 70, comédie devenue culte, peut-être parce qu’inenvisageable aujourd’hui.

1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_et_ses_deux_n%C3%A9nettes

L A