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Les Exploits D'un Jeune Don JuanUn film deGianfranco MingozziavecMarina Vlady |
2059 Lectures Depuis Le jeudi 18 Novembre 2016 |
En 1914, Roger, seize ans, arrive du collège pour passer les vacances au château familial, vaste demeure campagnarde que ceinture un immense parc. Il assiste avec curiosité et envie aux chassés-croisés souvent polissons des habitants des lieux qui se divisent en deux castes, les maitres et le personnel. Les maîtres : • Sa mère, une bourgeoise pétrie de bienséance, qui fréquente assidument le confessionnal. • Son père, dont l’armée n’a pas voulu et qui dirige une usine d’armement que seule une longue guerre peut sauver de la faillite. • Sa sœur, la peu sympathique Elisa, promise à Roland, un aviateur imbu de sa personne. • Berthe, sa petite sœur de dix ans, friponne au possible. • Sa tante Marguerite et son timide et quelque peu pervers soupirant. Le personnel : • Kate la gouvernante anglaise. • Ursule, la femme de chambre qu’un inconnu honore lorsqu’elle remonte le couloir. • Hélène la cuisinière. • Madame Muller et son mari qui ne la carambole plus. • Des ouvriers agricoles. Mais voilà, qu’à la plus grande joie du père, la guerre éclate et que les hommes partent au front. Gaillard parmi toutes ses femmes esseulées, Roger, surmontant sa timidité, les séduit les unes après les autres… Mais voilà que la nature se rebelle et que d’aucunes tombent enceintes… Par bonheur, les hommes reviennent en permission, certes borgne ou boiteux, mais prêt au mariage, prêt à donner, en toute ignorance, un nom légitime aux bébés qui vont naître… C’est sous couverture muette qu’en 1911 parurent « Les Exploits d'un jeune Don Juan » de Guillaume Apollinaire. En 1987, Gianfranco Mingozzi tenta une adaptation de ce texte sulfureux, mais en prenant soin de l’expurger. Ainsi, les passages vantant l’inceste ou consacrés aux relations sexuelles avec les femmes enceintes (1), ont cédé la place à quelques bluettes absente du texte d’Apollinaire. Et c’est ainsi que le métrage s’est coloré des teintes de la comédie, certes friponne, mais, avec le temps, digne d’une première partie de soirée télé. 1- Les savants désignent cette pratique sous le terme de maïeusophilie
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