Le personnel et les installations de la recherche atomique mondiale sont la cible d’attentats…
L’enquête conduit, le commandant Dromard, alias « Le Monocle », et son fidèle second, le sergent Poussin, jusqu’à Hong Kong, où ils affrontent une redoutable secte.

Avec ce troisième volet se referme à jamais la série des aventures abracadabrantesques du « Monocle ». Pourtant, rien ne laissait présager une telle disparition.
Sur un scénario toujours aussi inconsistant (1), le cinéaste s’enfonçait encore un peu plus dans le saugrenu (2), dans l’intertextualité visuelle (3), en un mot dans la parodie non plus des seuls films d’espionnages, mais, peut-être, du cinéma (4).
Certes, cette affirmation d’une identité sérielle s’accompagnait d’une pudibonderie (5) jusque-là absente, mais que l’on pouvait espérer provisoire.

La rumeur raconte que
Georges Lautner fut choqué par l'attitude méprisante qu’afficha Paul Meurisse à l'égard de sa partenaire Barbara Steele (6) et qu’il se jura de ne jamais plus travailler avec celui-ci.
Est-ce pour cela que le Monocle IV ne vit jamais le jour ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non…



1- Pas plus inconsistant que précédemment…

2- Voir, par exemple, la scène où nos trois Français à Hong Kong chantent « J'irai revoir ma Normandie »

3- Lino Ventura fait une brève apparition en écho à celle de Paul Meurisse dans les « Tontons flingueurs »

4- L’attaque que subit le « Monocle » par les membres de la secte, n’est-elle pas une parodie de « West Side Story »

5- Exit les décolletés généreux

6- Actrice anglaise, spécialisée dans les films d'épouvante, tournés principalement en Italie

L A