Merivel, un jeune et obscur étudiant en médecine est convoqué par le Roi afin qu’il soigne son épagneul. Ainsi, Merivel abandonne ses études et s’installe à la Cour où il mène grande vie, jusqu’au jour où le Roi le contraint à épouser sa maîtresse Celia en lui précisant que se mariage ne doit être consommé d’aucune manière. La cérémonie achevée, le Roi expédie Merivel loin de Londres dans une demeure abandonnée depuis longtemps.
Quelque temps plus tard, Celia, que le Roi souhaite éloigner, le rejoint… Et le destin veut que Merivel cède à ces pulsions et tente de trousser la belle. Avisé de ce faux pas, le Roi renvoie Merivel à la misère.
Merivet n’a d’autre choix que d’intégrer une communauté de quakers et de redevenir médecin.
En compagnie de Katharine, la patiente qu’il a enfantée, il part vers Londres ravagé par la peste où il combat avec obstination l’épidémie, mais où il perd Katharine lors de l’accouchement…
Cette adaptation du roman de Rose Tremain a obtenu en 1996 l’Oscar de la meilleure création de costumes, ce qui n’a rien d’étonnant tant il croule sous la magnificence des costumes et des décors qui foisonnent de détails. Pour autant, et malgré l’Oscar bien mérité de la meilleure direction artistique, le spectateur peine à s’intéresser au parcours de ce queutard qui troussait à tire-larigot avant de devenir le bon docteur Albert Schweitzer de l’après Cromwell.
L A